Le poids est un symptôme, pas la maladie

Lorsqu’une personne souhaite se faire accompagner ou aider pour son surpoids ou son obésité, la première chose à laquelle elle pense est « je veux perdre du poids ».

Le fait que l’obésité soit une maladie est encore méconnu, et interprété selon les personnes, soit comme étant faux (« je suis responsable pour mon poids »), ou comme un stigmate (« je ne veux pas me sentir ou être désigné malade »). Tout cela est dû au manque d’information pour le grand public, à l’industrie de l’amaigrissement, mais aussi au manque de formation des médecins et autres professions de santé ou intervenants dans le parcours de soins. Évidemment, il y a aussi un manque de formation des interlocuteurs et accompagnateurs non diplômés, comme les coachs en nutrition et en activité physique.

Quand on pense à l’obésité, on pense tout de suite à un poids élevé, à une corpulence forte. Ceci est dû à l’idée reçue que le poids est ce qui compte le plus, et qu’il peut être contrôlé par la volonté individuelle, en le réduisant à la balance énergétique : « manger moins et bouger plus ».

Or la réalité est plus complexe, quoique facilement compréhensible, une fois qu’on a compris le mécanisme de la maladie. Le poids est un des symptômes de la maladie de l’obésité, qui est, elle, une maladie endocrine et métabolique, une maladie d’organe, celle du tissu adipeux.

Page en cours d’écriture… à suivre.